Tout vrai conducteur de chien (notion qu’il serait intéressant à définir) sait que dans les souches-beautés, les probabilités à obtenir un sujet apte au travail de haut niveau tient de la pure chance.
Déjà dans du sang 100/100 travail, on rencontre beaucoup de chiens trop « légers » pour arriver à un travail performant.
Alors, pour nous, cette appellation « beauté-caractère » est aussi absurde qu’illusoire.
Il y a plusieurs décennies le prix Nobel Konrad Lorenz écrivait déjà :
« C’est un fait, regrettable mais indéniable, que l’élevage en vue d’un standard très strict de qualités physiques est incompatible avec l’élevage en vue de qualités mentales. Les individus qui réunissent les qualités requises par les deux genres d’élevage sont si rares qu’ils ne suffiraient même pas à constituer une fondation pour la propagation de leur espèce. »
Tous les chiens tous les chats, coll. J'ai lu, p. 116
1 commentaire:
Vous n'avez pas tout a fait tort, mais cela va a l'encontre des principes de l'élevage français, qui veut produire "du beau et du bon", contrairement aux anglais qui produisent "du beau ou du bon".
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