mercredi 28 février 2007

Quel avenir pour le Bouvier des Flandres ?

C’est le titre de l’article que Jean-Yves Reguer a écrit dans le dernier numéro de la revue du club français du bouvier des Flandres et dans le magasine "Sans Laisse".

Je vous en livre un extrait :

« On ne crée pas une lignée de travail pour dix, vingt ou même cinquante clients potentiels. Il en faut beaucoup plus. A ce jour, à notre connaissance, Michel Koscielniak est l’unique éleveur qui sélectionne ses reproducteurs sur leurs seules qualités de chien de travail, évidemment au détriment de leur morphologie. »

Merci Jean-Yves, cela me fait plaisir d’être cité et par toi, et de cette manière là.

Quelques petites précisions :

1° La sélection selon des critères de travail se fait seulement au détriment d’une morphologie expo, et non pas dans l’absolu.

2° Oui, quand on est un vrai passionné, on crée une lignée de travail pour 10 vrais amateurs seulement. Parce que si un seul d’entre eux entre dans l’enceinte de la finale, cela vaut des décennies de travail de sélection. Sans le retournement d’estomac de Tulasne, cela aurait déjà eu lieu et nous travaillons pour que cela ne soit que partie remise. Rien que la tournée des sélectifs était déjà jouissive.

3° Une sélection sur les qualités de travail donne aux particuliers une plus grande garantie d’équilibre comportemental qu’une sélection de couleur ou de texture de poiles.

4° A force d’enfoncer le clou, des tas de policiers et de conducteurs de tous bords se rendront compte qu’un bouvier de travail peut être plus adéquat que bien des malinois dans certaines missions.

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