vendredi 9 novembre 2007

Coup de gueule style knpv


Cette petite attaque est des plus inutiles.

Bien sûr que l'on ne démarre pas les chiots du KNPV comme cela.

Il n'empêche qu'elle est bien mignonne la petite Glilou qui nous fait déjà une belle petite prise à l'intérieur du bras.

A quoi cela sert-il...à rien!

Juste s'amuser et montrer la détermination de ce mini bouvier des Flandres qui ose faire des tas de choses où des adultes feraient la grimace.

Gaspillage...certainement!

mardi 6 novembre 2007

Coup de gueule style RCI


Le RCI est un des sports canins où l'on trouve encore quelques bouviers des Flandres actuellement.
Nous avons fourni plus de chiots pour le ring français ou le mondioring que pour cette discipline, espérons que cela change.

La petite Glilou nous montre que les entrées et les cris sont déjà intégrés à moins de trois mois.
La suite... du travail, du travail et encore du travail.

jeudi 1 novembre 2007

Coup de gueule : de l'éleveur par son chiot


Lorsque je vais voir les vidéos sur Google, Daily Motion, You Tube, et d'autres, je vois soit des petits malinois en manche ou jambière, soit des petits bouviers des Flandres au chiffon.

Je reçois souvent des critiques positives pour nos vidéos de la part de gens d'autres races, y inclus et surtout, de conducteurs de malinois; de la part des gens du bouvier elles sont plus souvent négatives!

Ben voilà, l'éleveur narcissique que je suis trouve cette vidéo de ce petit bouvier de 2mois 1/2 plutôt chouette.

Je vous en enverrai encore demain et après-demain.

Nous ne sommes que des petits amateurs qui faisons cela pour le plaisir, rien à voir avec les "vrais" conducteurs qui visent la compétition.
Mais on s'amuse bien!
D'autre part combien ne voit-on pas de conducteurs qui à force d'énormément de travail vont arriver à un très bon résultat, alors que le chien à la base est léger: bravo à eux et à leur dresseur.

J'illustre donc, mon coup de gueule à moi par l'intermédiaire du coup de gueule de la petite Glilou de la Genesis et vous dis : bouvièristes montrez-nous mieux.

NB: cliquez sur la photo pour faire démarrer la vidéo

Coup de gueule style mondioring

Lors d'un précédent article, j'avais voulu montrer l'apprentissage trop rapide (en une seule fois) du bidon.
Ici on peut constater que le bidon a été appris avec une progression permettant à la fois une très belle entrée, ainsi que des moments où la manche est immobile.

Nous pensons que, quel que soit le programme visé par le maitre, l'exposition progressive au stimulus (ici le bidon) ne peut qu'être un plus pour le chien, que ce soit pour le mordant, ou même pour un simple chien de famille.

vendredi 21 septembre 2007

Avec le temps...

Voilà, cela fait juste 1 mois que je n’ai plus rien mis sur le blog.

J’ai mis en sous titre « L’élevage du chiot parfait ou l’illusion narcissique », eh bien allons-y pour un peu de narcissisme.

Hier j’ai eu 48 ans dont 33 ans de bouvier et pas encore « game over » malgré l’envie de beaucoup.

Peut-être le sentiment d’un trop grand décalage entre le boulot que cela prend et le peu de gens que le bouvier de travail intéresse.

Non seulement il y en a peu, mais en plus, les quelques rares se tirent dessus allègrement.


Mais bon, la route est longue, s’il n’en reste qu’un je serai celui-là.

Ma ligne de conduite persiste : produire 100 chiots par ans pour y puiser la quintessence de 10 excellents pour le travail.

Encore faut-il trouver 10 conducteurs, mais cela aussi c’est du travail !

mardi 21 août 2007

Archives de 1940-1945

Voici encore une nouvelle archive reçue du commissaire C. van Geffen.

Il s’agit de Beer : un bon bouvier de la police hollandaise.

Hélas pendant la deuxième guerre mondiale la famine arriva au Pays-Bas.

Comme il devenait de plus en plus difficile de nourrir les gens, il fallut prendre la décision de ne plus nourrir les chiens….

Voilà en image un témoignage triste de ce qui a failli causer la disparition du bouvier des Flandres lors de la dernière guerre mondiale.

vendredi 10 août 2007

Vidéo (peut-être ) didactique.

Il est d’usage chez beaucoup de « tricher » en disant par exemple que le chien n’a plus travaillé depuis un mois quand il l’a fait la veille encore.

D’autres vous diront que c’est la première fois que le chien rencontre tel type de stimulus alors qu’il a déjà été exposé à cela je ne sais combien de fois.

La vidéo ci-contre vous montre que le chiot qui a peur du bidon après 5 secondes, parvient à s’y habituer en moins d’une minute.



Inné ou acquis : éternel débat !

Ici on peut dire que l’apprentissage du bidon, c’est de l’acquis, mais par contre la vitesse avec laquelle le chien intègre le stimulus, n’est-ce pas de l’inné ?

La vitesse d’apprentissage des stimuli est pour moi une question et de sélection et donc de souche.

Maintenant, tout connaisseur dirait que c’est une grosse erreur de vouloir aller si vite.

L’homme d’attaque (en l’occurrence moi ) aurait dû montrer le bidon avec un crescendo plus léger…

Je suis avide de vos commentaires.

jeudi 9 août 2007

Prémonitoire


Un jour j’ai eu une jolie cliente qui est venue comme des milliers d’autres éduquer son chien.
Elle avait très, très peur des autres chiens, suite à une morsure importante au visage à 20 ans.
Elle traînait cette peur avec elle depuis dix ans comme un handicap de vie (ce qui est d’ailleurs le cas de toutes les personnes dans ce cas).

De fil en aiguille, après moult peurs et pleurs, elle s’est passionnée de plus en plus pour ces chiens qu’elle redoutait tant.

Elle a même décidé de suivre la formation de moniteur en éducation canine.

Je lui ai dit un jour par boutade que pour terminer sa « thérapie » elle devait enfiler le costume.

Un samedi matin de 2001, elle m’a dit ça y est, je suis prête, c’est aujourd’hui que je fais mordre.
Ce jour là, j’avais la visite de Jean-Marie Denecé et de Tulasne de passage chez nous, car il allait participer à un mondioring 3 à Beauvechain.
Et pour une première, je fais donc mordre Tulasne, un des meilleurs bouviers au monde, sur cette jeune femme qui avait si peur des chiens.

Bénédicte fête aujourd’hui ses 35 ans et c’est la femme de ma vie.
Elle a arrêté d’enseigner la philosophie à l’université pour se consacrer totalement aux relations entre les enfants et les chiens.

Elle aide à son tour tout ceux (enfants et adultes) qui ont peur des chiens, quelle qu’en soit l’origine.

mardi 7 août 2007

Recherche archive vidéo de Tulasne .

Comme vous le savez Tulasne est mort le mois passé.

Je ne possède de lui que quelques images vidéo du Sélectif de Saint Nazaire et seulement en noir et blanc.

Donc si parmi vous, quelqu’un avait en sa possession des images en couleur, nous en serions très friands.

Je souhaiterais beaucoup les rajouter sur le site.

Merci d’avance.

vendredi 6 juillet 2007

Le bouvier à l'eau

Voilà, cette semaine il n’y a pas eu d’ article sur le blog, non pas parce que nous étions en vacances, mais parce que nous avons eu un stage avec 13 enfants.

Nous vous livrerons bientôt les vidéos du stage, mais pour vous faire patienter, voici la lettre d’une cliente et copine.

Encore un bêtise...
Comme vous le savez, j'ai appris au chien à nager et à rapporter son objet. Je fais toujours de grandes ballades en forêt.
Je me promenais donc et je découvre un étang. Le chien me regarde et veut sauter dans l'eau. Sans trop réfléchir, je l'encourage...
C'est au moment où il a voulu sortir que je me suis rendue compte que les berges étaient beaucoup trop hautes. Je lui demande de me suivre à la recherche d'un endroit plus bas. Je n'en découvre pas.
Mon brave mastodonte commence à se fatiguer.
Il a donc fallu que je me déshabille, que je saute à l'eau que je le pousse hors de celle-ci (ce ne fut pas facile, vive les Teckels).
C'est quand j'ai voulu sortir moi-même que j'ai le plus paniqué. Vraiment hautes ces berges.
Pour teminer me voilà nue sur le bord, m'essuyant avec mon T-shirt, quand un cycliste passe...
Maintenant, j'ai la crève. Grrrrrrrrr
C'était la petite histoire de l'année.
Je visite votre site régulièrement. Quel changement... Wouah
Amicalement. Anne

Merci Anne pour ces nouvelles de Cortex, dommage que personne n’en a fait de photos ;-)

vendredi 29 juin 2007

Un bouvier blond au KNPV

Nous avons déjà fait un article sur les bouviers blonds, ainsi qu’un sur des photos d’archives.

Pour ceux qui disent que les bouviers blonds n’ont pas de caractère voici une photo qui prouve le contraire.

Quel plaisir que de voir un bouvier blond participer à un KNPV !

Les amateurs de ring préfèrent de loin les bouviers noirs aux gris, bringés ou blonds. C’est aussi mon cas. Quoi que l’on puisse dire, il y a eu plus de blonds qui faisaient du vrai travail qu’il n’y eut de champions de beauté en la matière...

mercredi 27 juin 2007

Choix d'un étalon

Quels sont les problèmes de la sélection canine?

Est-ce que tout le monde n'utilise pas les mêmes étalons?

Ce sont les membres du Count of Flanders qui se sont posé ces questions lors de leur symposium du 5 mai 2007.

Les réponses qui ont été données me semblaient peu claires, mais cela suscite pour moi quelques réflexions.

Nous avons très souvent préféré l’achat de mâles à des saillies extérieures, parce que le fait de disposer du mâle à demeure donne la possibilité de connaître toutes ses qualités et ses défauts. Les chances de réussite de la saillie sont par ailleurs aussi plus importantes.

Mais bien sur nous pouvons nous permettre cela parce que nous avons beaucoup de femelles et nous sommes bien conscient que cela n’est pas possible à ceux qui n’en possèdent que quelques une.

Les éleveurs qui sont « à cheval » entre la beauté et le caractère seront toujours très limités dans le choix des étalons qu’ils pourront employer, vu que très peu de bouviers de travail disposent des qualités esthétiques recherchées par les puristes d’expo (l’inverse étant tout aussi présent).

Dans le même ordre d’idées, la majorité des propriétaires de femelles vont choisir un étalon de travail sur son phénotype plutôt que sur son génotype.

En France et en Belgique il y a une dizaine de bouviers qui travaillent et un petit peu plus en Hollande, mais il y a heureusement beaucoup plus de sujets issus de sang de travail, c’est peut-être aussi dans ceux-là qu’il faudrait fouiller.

jeudi 21 juin 2007

Photos d'archives.

Sur notre site, nous avions mis une photo de bouvier en noir et blanc avec un gendarme français du début du 20ieme siècle pour illustrer l’histoire du bouvier des Flandres.

Les observateurs avaient pu constater qu’il s’agissait bien d’une photo extraite du film "la fille du garde barrière", puisque l’on retrouve cette photo entière et en couleur dans la rubrique nos bouviers au cinéma.

Aujourd’hui, le commissaire de police C. van Geffen, âgé de 93 ans nous a fourni (par l’intermédiaire de son petit fils, Erwin) l’album photos souvenir qu’il a reçu de ses hommes, le jour où il a pris sa pension.

Ces photos d’archives sont pour nous un super cadeau à ajouter sur notre site.

Nous vous les livrerons au fur et à mesure des opportunités d’articles.

mardi 19 juin 2007

L'instinct de proie.

Le débat sur l’instinct de proie du chiot qui n’a pas eu lieu lors de la journée d’entraînement du 17 mai, Corinne nous le relance dans son commentaire en disant ceci (pour ceux qui ne l’ont pas lu) :
Cet instinct de proie, je l’ai également vu se faire éprouver lors des séances de mordant (Nawba 2005) par un homme d’Attaque qui m’a semblé particulièrement doué pour cela. Il s’agit de Francky Cowen : Certains bouviers (avec 1 ou 2 années de vie déjà) restaient sur leur timidité (et/ou dans leur obéissance) lorsqu’ils devaient répondre aux stimulations de Francky ; Ils n’osaient pas se lâcher et se jeter sur la prise. ou bien l’abandonnaient pour se plier aux paroles du maître.
Francky, devant ce type de réaction, s’est alors transformé en animal ! C’est à dire qu’au moment où le bouvier néophyte attrape la manche de la veste ou la jambière du pantalon Francky émet tout simplement un cri sourd animal pour montrer que le bouvier a fait « mouche et mal » et se met à « souffrir » et dans les gestes et dans les sons ! Et bien ces bouviers ont retrouvé leur instinct (inhibé jusqu’alors) et se sont plus très longtemps dans la toile ensuite !


En lisant cela, il me vient deux questions :

1° Est-ce que le bruit sourd émis par l’homme d’attaque l’aide plus lui-même à jouer la proie souffrante ou est-ce que le chien est aidé aussi par le bruit ? ou l’attitude seule ne suffirait-elle pas ?
J’ai depuis toujours tendance à émettre un grognement sourd de méfiance quand je fais mordre un chiot ou même un chien plus âgé, alors que ce n’est même sans doute plus nécessaire.

2° Est-ce qu’avec des chiens adultes cette attitude est encore nécessaire, ou pour le formuler autrement, est-ce que si un bouvier adulte a encore besoin de beaucoup d’aide est-il opportun de le faire mordre ?

Un des grand théoricien de l’instinct de proie (mais c’est tout autant un homme de terrain qui a expérimenté, au préalable, ce qu’il a écrit) est le Dr Helmut Raiser dans son livre :
« Dressage du chien de défense ».

Ce qu’il écrit à ce sujet est très proche de ce que Corinne décrit ci-dessus :
Dans l’action de l’homme d’attaque, il y aura nécessité à ne jamais menacer le chien en étant sûr de soi, mais au contraire à toujours feindre une motivation mêlée de peur et d’attaque. Plus un homme d’attaque agira avec crainte, plus on sera certain que le chien montrera une conduite de défense.

Je ne peux que vous conseiller la lecture complète de cette ouvrage, qui date peut-être pour les cynophiles qui sont à la pointe aujourd’hui, mais qui reste une grande référence pour la grande majorité des gens de chiens.

jeudi 7 juin 2007

Evelyn Noonan

Dans nos conducteurs de bouviers, nous sommes ravis de pouvoir ajouter Evelyn.

Parmi les personnes qui nous ont acheté un chiot aux Etats-Unis, Evelyn est la première conductrice dont nous pouvons vraiment suivre le parcours (grâce au net !), et nous espérons qu’il y en aura beaucoup d’autres.

Evelyn est une membre du NAWBA. Elle parle peu mais travaille bien, et fait de beaux résultats. Je l’ai déjà écrit, mais le répète, faire du ring français avec un bouvier aux U.SA. tient de la gageure !

Nous attendons la suite de la carrière de Nico avec impatience et espérons qu’il suscitera beaucoup de nouvelles vocations outre atlantique.

Bravo Evelyn

mercredi 6 juin 2007

Débriefing journée du 17/05/07

C'est avec bien du retard que je transmets les impressions de la journée.

Celles de Karin d'abord :

Le club de Clichy sous bois nous a accueillis sur son terrain.

Nous le remercions chaleureusement pour son aide et son organisation exemplaire ainsi que pour son esprit ouvert vers nos races dites "Exotiques". Chapeau bas monsieur le président, qui j'espère fera des émules dans d'autres clubs .
Cette journée conviviale fut "internationale", nous remercions nos amis Belges et Hollandais, ainsi que l'association du"Count of Flandres"de leur présence. Nullement gênés par les quelques gouttes de pluie, la journée a alterné les activités et les disciplines, axées autour du bouviers et de son travail, Ring, mondio, IPO et KNPV. Un grand merci aux personnes présentes, enthousiastes elles ont forgées le succès de cette journée de franche camaraderie autour du Bouvier de travail . Un prochain rendez-vous a été décidé et plébiscité par tous, à voir maintenant comment l'organiser.

Je suis bien sur tout à fait d’accord avec ce que Karin a dit, et vous trouverez sur son site toutes les photos de cette journée.

Je me permettrai juste de faire quelques remarques qui n’ont d’autres buts que d’améliorer les prochaines journées.

Hormis le grand plaisir de retrouver les conducteurs habituels et d’échanger les dernières niews en life, il me reste un petit goût de « trop peu ».

Le côté didactique de la journée était par trop absent. Tout le monde a essayé de venir avec son petit conseil-maison mais est-ce que cela a permis de vraiment apprendre des choses ? Cela est sans doute différent pour chaque participant. Peut-être la prochaine fois pourrions-nous faire venir quelque expert, pourquoi pas d'une autre race.

Herman Devos nous a fait un compte rendu bien détaillé et illustré de leur journée de discussions. Il reste néanmoins un certain nombre de questions sans réponse.

Amorce d’une discussion qui aurait pu être intéressante sur le choix et la sélection du chiot avec la présence de l’instinct de proie et ce que l’on peut en faire, mais le manque d’animateur a fait que cela a fusé dans de nombreuses directions.

Ma conclusion de tout cela serait de faire le choix de sujets de débat et d’exercices pratiques, et d'organiser la journée en fonction de ces objectifs.

jeudi 24 mai 2007

Coupe du monde 2007 Bergers français, Bouviers

Avis aux amateurs de IPO, voilà certainement une épreuve où ils pourront se régaler.


Coupe du monde de Berger français et Bouvier international 2007

Chères sportives et chers sportifs canins

Nous avons le plaisir, dans l’année 2007, d’être les organisateurs du championnat du monde pour les Berger français ( Briard, Beauceron, Picard et Berger des Pyrénées) ainsi que pour le coupe Bouvier international.

La manifestation auras lieu du 12 au 14 Octobre sur les terrains du Club de football du 1. FC Bauschlott.

En plus des compétitions dans IPO et Obéidience, nous voulons intégrer le pistage. Pour cette raison nous avons décidé de compléter les compétitions avec le FH1 (d’après les règles en vigueur en Allemagne) et le IPO FH (seulement une piste).Comme juges seront présent à la manifestation :
Mme Angéla BORKHART ( Allemande / Obéissance ), Volker MARX ( Allemand / IPO et FH ) ainsi que Mr André LIEB
( Français / IPO ).

L’engagement au concours et de 20 € par chien.

Dernières inscriptions le 20 septembre 2007

Le tirage au sort des différentes épreuves se fera le vendredi 12 octobre pendant un repas collectif qui sera donné dans le Clubhouse.

Pour que ce week-end soit une grande fête, pour ces belles races de chiens, nous vous serions très reconnaissant si un très grand nombres de personnes puissent assisté à cette manifestation.

Bernd Edelmann Président

mercredi 23 mai 2007

Journée thématique sur le mordant sportif.

A la fois Marie et Corinne se font le relais de cette journée à laquelle nous aurions tellement aimés assisté ( mais travail et famille nous rendent la chose impossible). Que tout ceux qui s'y rendront nous le raconte avec moult détails.

Expliquer et faire comprendre ce qu'est le mordant sportif, tel est l'objectif de la journée thématique organisée le samedi 23 juin par la Société Francophone de Cynotechnie, dans le prolongement du séminaire de Janvier 2007 à l'école vétérinaire d'Alfort sur les chiens dangereux et agressifs et en collaboration avec la Société du Chien de Berger Allemand.
http://www.sf-cynotechnie.com/html/stgervais07_sfc.htm

Dans le cadre de la 5eme Nationale de Travail de la SCBA des 22, 23 et 24 juin 2007 à St Gervais d'Auvergne, aura lieu une journée thématique consacrée à une discipline qui n'a pas toujours bonne presse généraliste : le mordant sportif.
L'objectif de ce séminaire, justement, est d'en présenter toutes les facettes afin de lui conférer une meilleure lisibilité et de faire tomber certains préjugés.

Pour l'approche scientifique, les intervenants prévus sont :

a.. Bertand Deputte, professeur d'éthologie à l'Ecole Vétarinaire d'Alfort, qui parlera des mécanismes d'apprentissage chez l'animal et chez le chien en particulier, ainsi que de son interprétation d'éthologue quant au comportement de mordant chez le chien.

b.. Le Docteur Isabelle Vieira, vétérinaire comportementaliste, zoopsychiatre, responsable des consultations de comportement à l'Ecole Vétérinaire d'Alfort, qui parlera des cas d'agressivité vus en consultation sur des chiens ayant été dressés (bien ou mal ?) au mordant.

c.. Le Docteur Sandrine Pavlowiez, vétérinaire UMES (Unité de Médecine de l'Elevage et du Sport du Pr Grandjean à l'Ecole Vétéinaire d'Alfort), qui parlera des pathologies spécifiques du chien de sport et d'utilité, ainsi que du bénéfice de la pratique du mordant chez certains chiens agressifs.

d.. Le Docteur Thierry Bedossa, Président de la SFC, qui présentera les travaux du Professeur Courreau (chaire de zootechnie à l'Ecole Vétérinaire d'Alfort) sur l'héritabilité des aptitudes comportementales chez le chien de travail.

L'approche du terrain sera présentée par des conducteurs et sélectionneurs très renommés :

a.. Jean-Marc Teule, pour le Berger Allemand

b.. Jean-Michel Vedrenne pour le Berger Belge

La SFC tient à remercier particulièrement les intervenants de la journée ainsi que la SCBA et son président Francis Teuther, Alain Dupont (Sans-Laisse et Chien Plus), Franck Haymann (Aniwa), le lycée de St Gervais d'Auvergne, ainsi que Alain Gendre, Patrick Pailhas et Royal-Canin.

La participation est gratuite et il n'y a pas de formalités d'inscription

mercredi 16 mai 2007

Questions sur le bouvier de travail

Voici les réponse que Corinne Jessin, Karin Caporal et moi-même avons donné aux question du Count of Flanders lors de leur réunion du 5 mai 2007.

1.Comment évoquons-nous le niveau des chiens ? Comment élever le niveau des chiens?

MK : Soit on tient compte des résultats obtenus (avec la difficulté de comparaison d'un programme à l'autre d'une part; d'autre part, en évaluant l'équipe d'un côté, le chien de l'autre, et enfin la corrélation des deux). Soit on rajoute une grille d'estimation, chose extrêmement difficile à mettre en place, mais qui impliquerait d'évaluer le potentiel du chien en le testant et en évaluant la qualité de prise (profondeur), qualité d'entrée (vitesse), courage (par exemple possibilité de faire face à de l'inédit).

KC : Comme le dis Michel, Il est difficile de tenir compte uniquement des résultats, les programmes sont différents, les manières et les buts aussi. En gros que demandons nous a nos chiens de ring, d’être courageux face à l’HA et réceptif aux ordres de son maître, d’êtres « forts» et « faible » à la fois.

- Evaluer la prise et sa profondeur, c’est un critère en ring belge, pas en ring français. Combien de finalistes sur 2 dents avons-nous chaque année.

- Evaluer la qualité d’entrée, notre programme permet les barrages, les manchettes et autres joyeusetés qui font ralentir nos chiens.

- Evaluer le courage face à l’inédit, le ring français est un programme si codifié qu’il ne laisse aucune place pour « cet inédit »

Pas facile a réaliser cette grille a moins d’essayer de la mettre en place par disciplines…

Faire connaître aux autres les étalons et les lices de qualité.

Ne pas utiliser un étalon unique, garder une ligne de sang internationale de travail variée.

2.Comment évoquons-nous le niveau des conducteurs ?Comment élever le niveau des conducteurs

MK : On fera l'addition des résultats des différents chiens pour ceux qui en ont conduits plusieurs.

Etre capable de repérer le chiot le plus prometteur (s'il n'a pas la chance d'avoir un éleveur qui le fasse pour lui); de construire le chien en choisissant l'environnement adéquat (bon environnement familial, bon club, bons entraîneurs et HA); adaptabilité en concours (concours et entraînements qui conviennent au niveau du chien); "présence soutenante", (poids du conducteur pour que le chien respecte les commandements ; aura du conducteur pour les plus difficiles de mordant où le soutien est vraiment nécessaire) du conducteur pour son chien au moment du concours.

KC : Déjà il faut des conducteurs………. Combien de chiots prometteurs sont dans des jardins.

Le rôle de l’éleveur est primordial, savoir écouter la demande et donner au futur maître le chiot avec qui il pourra progresser et assouvir pleinement son plaisir. Assurer un SAV le motiver et l’encadrer (comme le faire participer à des journées amicales). Il y a aussi le coté entraîneur à ne pas négliger.

Un maître qui a eu un bon chien et qui c’est fait plaisir avec, reprendra la même race, avec qq fois même un peu plus d’exigences sur ses qualité de chien de travail.

3.Comment obtient-on de nouveaux membres intéressants?

MK : En ayant un club ouvert, attractif, où beaucoup de choses se passent et en en faisant une grande publicité pour faire connaître à tous les points positifs évoqués ci-avant.

KC : Un des soucis du Count est la barrière de la langue.

Pour avoir de nouveaux membres, se faire connaître, motiver, fournir un service de qualité, encadrer et aider, organiser des démonstrations et montrer les aptitudes du bouviers (photos, vidéos), être attentif et a l’écoute des demandes des membres.

4.Quel profil de membre peut-on accepter ?

MK : Toute personne qui a envie de faire ou d'apprendre quoi que ce soit sur le bouvier.

KC : idem

5.Quels sont les problèmes physiques chez le bouvier ?

MK : J'en connais personnellement fort peu et le tout c'est de n'avoir pas peur d'éliminer les sujets problématiques quels qu'ils soient.

KC : Avons-nous besoin de toute cette batterie de tests que demandes nos voisins américains.

Nous voulons des sujets standards, qui soient endurants, qui sautent, courent…

Un minimum de tests sur les parents, par exemple la dysplasie, un suivit génétique d’ADN, et pourquoi pas un test thyroïdique, (quand les parents travaillent il est plus facile).

Et surtout éliminer de l’élevage tout sujet présentant des tares susceptibles d’êtres transmises.

CJe : A-t’on songé à tenir une base les problèmes majeurs détectés et déclarés de chaque sélectionneur ?

Si oui, avons-nous des tendances ?

Les chiens actuellement en compétition et étalon sont médiatisés avec leurs checks (Dysplasie, Thyroidie, cardiaque.) - Quid des autres qui reproduisent également ?

6.Où en est-on avec l’insémination ?

MK : Je l'ignore, jusqu'à présent je reste un amateur du naturel.

KC : j’ai fait des paillettes congelées sur 2 de mes chiens.

Un grand avantage de ce système c’est de pouvoir plus facilement inséminer une femelle qui réside loin du mâle, et de garder une ligne de sang perdue.

Il faudra faire une banque de information des spermes de bouviers de travail disponibles, couplée avec des photos, des vidéos, des informations de travail….

7.Comment regrouper les éleveur et stimuler leur coopération?

MK : En leur fournissant un club qui soit un vrai lieu de rencontre entre eux et tous les intervenants possibles: membres, conducteurs, autres éleveurs, entraîneurs, homme d’attaque, dresseurs, vétérinaires, etc.

KC : Internet et pour supprimer les distance mettre en ligne des photos , des vidéos, des résultats de travail, bulletin multi langue ( Néerlandais, Anglais et Français) .

KC : supprimer la barrière de la langue, multi langue ( Néerlandais, Anglais et Français) ..

8.Comment peut-on attirer de nouveaux conducteurs ?

MK : 1° Les actuels il faut les récompenser, les motiver, les renforcer, en un mot faire qu’ils restent et surtout qu’ils donnent le goût à beaucoup d’autres.

2° Aux possesseurs de bouvier qui ne font pas de travail, soit parce que n’aimant pas cela soit parce que n’ayant pas l’outil ( chien ou équipe) , il faut démontrer l'avantage et le plaisir du travail lorsque l’on a un sujet qui tient la route..

3° Les possesseurs d’un chien d’une autre race, il faut arriver à leur démontrer les qualités du bouvier pour le travail, leur l'envie d’en faire l’acquisition. ......
Il y a beaucoup trop de gens qui sont passés du bouvier au malinois parce que ne trouvant pas de bouviers suffisamment solides pour le programme qu’ils s’étaient imposés.

Il ne me semble pas illusoire de faire l’inverse et de montrer à certains conducteurs de malinois ou autre qu’il y a des bouviers capables de faire cela.

4° Aux hésitants qui n’ont pas encore de chien, il faut démontrer l’opportunité de faire le choix du bouvier.

CJe : En France et notamment pour le ring, le conducteur sera pris au sérieux et en charge, si et seulement si il arrive avec un chiot présentant rapidement les qualités élevées de mordant et de courage.

Beaucoup d’entraîneurs « Ring » ont du mal à monter un chien avec la patience requise pour développer les qualités du bouvier.

KC : Avoir de bons sujets géniteurs et les valoriser.

Démontrer qu’un bouvier a des qualités comme tous autres chiens de travail.

Sélectionner les bons chiots pour les maîtres, essayer de toujours produire des chiots de qualité, un maître qui au départ ne veut qu’un bon chien de famille, peut changer d’avis s’il est bien encadré et motivé, s’il a un sujet de qualité et se prendre au jeu et devenir un vrai conducteur passionné de la race,.

Avoir des délégués qui jouent le rôle de relais, ne pas être avare de conseils.

9.Comment opérer la sélection et comment mettre cela en place?

MK : En faisant des tests de caractères pointus à différent âges. Les tests de caractère tels que pratiqués actuellement manquent d'étagement (un test pour tous les chiens, tous les âges). Or il faut au minimum les concevoir en fonction de différents âges, et tenir compte de degrés différents: distance d'attaque variable, stimuli différents à affronter.

Comment réunissons-nous les lignes de sangs ?

MK : Rassemblons les expériences de tous les éleveurs, conducteurs et entraîneurs: que chacun signale et justifie ce qu'il juge intéressant.

KC : …….et d’ en faire un fichier, le mettre sur internet et le tenir a jour.

10.Comment résoudre les problèmes entre éleveurs?

MK : Les problèmes d'ego entre les petits humains sont du ressort des meilleurs psychologues et je doute qu'ils veuillent intervenir ici.

KC : On à tous la même passion ! Il y a souvent plus de solutions que l’on ne croit, mais, il fait dialoguer plutôt que se déchirer, construire plutôt que détruire, c’est malheureusement la nature humaine.

11.Devons-nous aider les éleveurs et comment ?

MK : Le fait de travailler le mieux possible les chiens qu'ils mettent au service des utilisateurs devrait suffire amplement.

CJe : Décrire régulièrement la méthode d’entraînement, les réactions du chien dans les différentes étapes et communiquer avec le sélectionneur et lui donner un feed-back sur les résultats.

KC : Oui

Comment : fournir aux éleveurs une liste à jour et impartiale avec une information précise des chiens (étalon et lice) existant et travaillant, faire une banque de donnée de pedigree et de résultats, d’images et la mettre sur le net a disposition de tous.

Un fichier des étalons et des lices pour la reproduction avec des informations sur les chiots produits.

Organiser des journées d’élevage. Facilité la barrière des langues.

12. Doit il y avoir un contrôle de la sélection et donc un règlement y

afférent ?

MK : Le contrôle de la sélection ne peut être fait que par chaque éleveur individuellement, mais où les conseils seront appréciés de la part de tous les intervenants valables.

KC : les règles de chaque pays doivent êtres prises en compte.

13.Que faire avec les chiens qui n’ont pas le niveau?

MK : Tout simplement ne pas les employer pour la reproduction

KC : OK

14.Comment rassembler de nouveaux amateurs ?

MK : Fournir surtout des bouviers très valables et un club attractif ou beaucoup de monde y trouve ce qu’il cherche de manière plaisante.

+ Voir ci-dessus, ce qui est dit pour les conducteurs.

KC : voir plus haut

15.Faut-il faire plus de rassemblement de Bouviers ?

MK : Un peu plus mais, avec une bonne répartition géographique.

CJe : Au cours de ces journées :

donner l’occasion de montrer les chiens possédant de bonnes dispositions qui satisferaient aux exigences spécifiques de certaines disciplines mordantes.

Par exemple : Echanger les méthodes de type « KNPV » pour le montage de certains exercices qui seraient profitables au montage d’exercice Ring et inversement.

KC : Pourquoi pas, mais plus internationale, et essayer de faire comprendre aux étrangers les disciplines, le travail demandé et exécuté dans les 3 langues.

16.Comment stimuler les entraîneurs ?

MK/CJe : En leur fournissant des bouviers de grande qualité de travail et des conducteurs motivés et de préférence avec expériences. En leur montrant des sujets performants qui leur donneront l'envie de conseiller cette race à de nouveaux acquéreurs hésitants.

KC : idem

17.Comment composer avec la coupe ?

MK : Grand amateur du bouvier queue et oreille coupées, je suis aujourd'hui pour une uniformité européenne ou même mondiale où la qualité des chiens primera sur les autres critères et où il n'y aura pas de filtre ou de privilégié d'un pays à l'autre.

18.Le Cof doit-il être présent dans chaque pays ?

MK : Si il y est ouvert aux langues et particularités intrinsèques à chaque pays pourquoi pas.

CJe : Avoir 1 ou 2 « délégués » dans le pays pour faire l’interface (ne serait-ce que pour la traduction et le problème de langue)

Stimuler l’ouverture : le premier outil est la langue pour communiquer.

Je regrette que cette réunion qui se veut ouverte se restreigne à la population « Benelux » à cause du langage tout simplement.

KC : Des délégués dans divers pays qui prennent le relais me semble important.

Attention a la barrière de la langue

19.Que faire des chiens qui n'ont pas un pedigree ?

MK : Le pedigree n'est pas un gage absolu de sécurité, traçabilité, sérieux, etc., mais son absence rend la sélection encore plus aléatoire.

KC : Le problème ne se pose pas en France, où tous chiens doit avoir un pedigree et être confirmé pour reproduire. Un chien sans pedigree ne peut reproduire et concourir (sauf peut être en Agility)

20. Comment recherchons-nous l'aide professionnelle le conseil dans le comité?

MK : Il suffit de faire appel à toutes les compétences intéressées par le club. .....?

KC :Il faut demander pour avoir une réponse…, Il y a internet les liste, les forums et autres blog contribuent grandement a ces échanges.

Le site Web vous satisfait-il comment il est maintenant ?

MK : Non il peut être très fort amélioré.

CJe : Un peu trop statique et institutionnel – L’enrichir de partage d’expériences inter sélectionneurs, inter-conducteurs, internationales.

KC : A revoir. Plus vivant plus de mise à jour, plus d’informations, des fichiers d’aides pour éleveurs, conducteurs, entraîneurs et HA, des photos des vidéos, des listes de géniteurs et leurs descendances, des pédigree et des résultats…

21.Où investir ? (vue financière du COF)?

MK : Dans un bon site web et dans des traducteurs pour tous les articles intéressants.

KC : idem traduction des bulletins avec 3 version papier suivant la langue.

22. Quelle est l'expérience des sélectionneurs?

MK : Le mieux serait de demander à chacun de l'exprimer.

KC : voir leur résultats, c’est eux qui parlent

Choses positives et négatives.

MK : Négatives : la revue, la traduction et le site web.

Cje : Le bulletin : Problèmes de langue

MK : Positives :les rassemblements, la détermination, l'ouverture ( à confirmer).

KC : Positif : la volonté de rassembler les passionnés l’effort accompli mais il faut l’amplifier.

Négatif : pas assez de communication – le site – le multi linguiste

23.Quel sont les problèmes de la sélection ?

MK : Un cheptel un peu trop réduit et un manque de conducteur récurrent.

KC : Utiliser un même mâle sur de nombreuses femelles dans divers élevage au risque d’appauvrir les lignes de sang. Fixer les qualités mais aussi les défauts. Savoir éliminer de la reproductions les sujets avec des tares. Avoir des tarifs de saillie abordables.

24.Est-ce que tout le monde n'utilise pas les mêmes étalons?

MK : C'est ce qui me semble au sein même du Count, mais le fait même de le souligner fera sans doute changer cela.

KC : Cas plus typiquement hollandais , pas trop ce soucis en France.

lundi 14 mai 2007

Règles de sélection

Les expositions de beauté sont formidables pour les gens qui aiment cela et nous le respectons.

Mais pourquoi vouloir absolument que les gens qui n’en n’ont nullement le besoin se plient à ces critères esthétiques, qui restent d’une énorme subjectivité ?

Notre énervement vient de cette absurdité d’interférence des gens de beauté sur la race entière, comme si les gens qui jugeaient Miss monde, pouvaient décerner les prix Nobel.

Presque tous les éleveurs disent qu’ils font beauté et caractère, c’est absurde de croire que l’on peut faire les deux (ou alors à moitié, justement).

Réussir un des deux est déjà tellement difficile.

Il est clair que cela demande beaucoup moins de boulot pour les éleveurs de faire du « beau » que toute forme de travail quel qu’il soit.

J’ai pour théorie ce que j’appelle la

Règle du 8/8 :

Si l’on prend une niché de huit chiots, une fois sur huit le plus beau sera également le meilleur, mais les sept autres fois il faudra choisir soit le meilleur, soit le plus beau, soit le compromis entre les deux.

Je pense que n’importe quel statisticien pourrait nous démontrer qu‘après quelques années, selon la formule choisie nous nous rapprocherons de ce que nous avons sélectionné soit :

1° des chiens de plus en plus beaux mais de moins en moins bons

2°des sujets entre les deux, pas des best in show mais pas des sélectifs non plus

3° des chiens beaucoup plus aptes au travail mais ….. dont la longueur de gueule n’est pas proportionnelle au …, dont le poil sera trop mou, trop court ou que sais-je, etc.

Pour travailler, choisir entre un poil mou ou un bouvier mou, la réponse est vite trouvée.

Si d’aventure quelqu’un nous précise qu’il veut faire de l’exposition, nous lui trouverons le sujet le plus proche du standard, mais nous n’avons pas la prétention de faire du « beau et bon »; nous nous efforçons de faire du bouvier « équilibré et apte au travail », et là, il n’y a aucun antagonisme.

vendredi 11 mai 2007

Entre extrémistes.

Le gros boulot journalier m’a éloigné quelque peu de mon Blog.

Alors je profite de celui de Marie Lopez pour la citer , tellement je peux m’y retrouver..

Il vous suffit de remplacer à chaque fois le mot Beauceron par le mot Bouvier des Flandres et nos propos sont identiques.

Je reste convaincue que la race beauceronne, soumise à l'utilisation, doit conserver ces aptitudes pour l'utilisation, et que ces aptitudes ne sont pas du tout incompatibles avec la vie de famille. Certes ça oblige les propriétaires à passer plus de temps à sortir leur chien, à lui donner une activité comportant une dépense physique et de l'obéissance, à être strict en matière de règles de vie... et alors? Pour moi c'est ça un Beauceron. C'est un chien qui a besoin de cette dépense physique, de ce dressage, et d'un maître qui sache lui tenir tête.

"Le Beauceron en ring ça m'intéresse personne". Oui et non. Ca en intéresserait certains, mais devant la difficulté qu'ils ont à trouver un Beauceron ayant les aptitudes pour monter à haut niveau, ils préfèrent prendre du malinois. Des conducteurs de Beauceron ont renoncé, devant les difficultés que leur ont opposé à l'époque les dirigeants du club de race.

Ce qui suit sur les éleveurs de travail me fait tellement plaisir, c’est si rarement souligné. Je ne ferai qu’une rajoute : c’est justement dans cette souche de travail que nous puisons nos chiens d’aide, là ou les chiens d’expo seraient tellement inaptes.

Le vieux débat beauté, travail....
Qu'est-ce qu'un éleveur de travail pour moi? C'est un éleveur qui va chercher à améliorer les qualités de travail, en reléguant au second plan la morpho, tant qu'elle reste compatible avec le travail. Dans les aptitudes au travail on retrouve les qualités de prise, mais aussi l'aptitude au dressage, le fait de supporter le dressage, le fait d'être capable de cesser une attaque pour revenir au maître : l'obéissance. Et on compte aussi le courage et l'absence de peur, car quoi qu'en disent certains il en faut pour aller mordre un bonhomme sur une attaque lancée.
Qu'est-ce qu'un éleveur de beauté pour moi? C'est un éleveur qui sélectionne avant tout la morphologie, reléguant le reste au second plan.

L’absurdité de ceux qui disent « beauté et caractère » sera toujours relevée par ceux qui font du travail et jamais par ceux qui font de l’expo, bizarre non !

Tout ça pour terminer sur "le beau et le bon" le rêve de tout éleveur, je ne suis pas stupide au point de penser que les éleveurs "de beauté" ne seraient pas très fiers, à juste titre, de sortir un très bon chien en terme de travail. Maintenant il faudrait peut être se mettre d'accord sur ce qu'on entend pas "bon". Un brevet obtenu en nationale d'élevage avec un juge très complaisant après un premier essai très infructueux 3 ans plus tôt, de façon à gagner un titre en classe travail, ce n'est pas ce que j'appelle "l'alliance du beau et du bon". Mais c'est vrai que je suis extrémiste.

Je terminerai en disant à Marie, que bien qu’ayant tout juste 20 ans de plus qu’elle, mes crocs se sont un peu usés, mais j’ai gardé mon extrémisme, chose ô combien difficile à porter, et qui amène plus d’ennemis que d’amis, ce qui les rend sans doute si chers.

mercredi 9 mai 2007

Programme de l'entraînement du 17/05/07

Clu Canin de Clichy-sous- Bois

Allée de Gagny 93390 Clichy-sous- Bois

Entrée rue Romain Rolland

En face du Mac Donald

Ce programme est un premier canevas et pourra être aménagé par les participants inscrits selon leurs impératifs d’horaires d’arrivée et de départ.


Entrée libre pour public et visiteurs

08:30 Accueil des participants

09:00 – 10 :00 Démonstration exercices mordant Ring avec jeunes bouviers

10:00-11:30 Entraînement en Ring pour les bouviers venant de Hollande et Belgique

11:30-12:00 Montage exercice Mondio

12:00- 12:30 Démonstration en mondio avec Thyle

12 :30 – 13 :30 Repas & compte rendu de la réunion COF du 5 Mai

13 :30 – 15 :00 IPO - KNPV - Mondioring démonstration

15 :00-16 :30 Entraînement spécifique aux mordant Ring : HA Hollandais, Belqes et Allemands avec bouviers expérimentés

16:30 – ……… A définir


Liste des participants à ce jour :

CAPORAL Karin

CAPORAL Benoît

DUPUIS Gilles

FOUQUENELLE Franck

HENNE Hans

JESSIN Corinne

JESSIN Philippe

KOSCIELNIAK Bénédicte

KOSCIELNIAK Michel

FRANKS Gregory

MOTQUIN Fabrice

LEFRANC Claude

MAVUANGUA Hervé

POTTIER Fabrice

SAVATIER Christophe

THOREL Michel

DE VOS Herman

SANDERS Johnny

KERKMAN Teun

GAZZO Dominique

CHORIN Stéphane

GARCIA Joachim


Liste des chiens :

Buddy de la Velerie

Roissy des Tourbières d’Alliacum

Bouschka des Tourbières d’Alliacum

Country de la Genesis dit Marco

Rooster des Argeiras

Etzo de la Genesis

Fausth de la Genesis

Dalaï de la Genesis

Ercq de la Genesis

Yahno de la Genesis

Tanis du Pont Hardi

Thyle de la Genesis

Xena van Assenrade

Alpha de la Vélerie

Paco des Tourbieres d’ Alliacum

Cheyenne du Cœur des deux mers

lundi 30 avril 2007

Le Ring français aux U.S.A.

Eldo de la Genesis dit Nico a réussi son brevet avec 94/100, plus de détail sur la page de Nico.

Nous profitons de la réussite d’Evelyn Noonan pour donner quelques précisions sur la difficulté du sport canin aux U.S.A.
Aux U.S.A. la discipline la plus pratiquée est le programme international.
Depuis quelques années un petit groupe d’américains a commencé à introduire le ring français.
Là-bas, toutes les disciplines sont difficiles à pratiquer en fonction des énormes distances à faire pour pouvoir s’entraîner.

Il n’y a pas encore une si longue tradition du chien de travail que dans notre vieille Europe, et en plus il y a encore moins de clubs qui pratiquent le ring ou le mondioring ce qui demande à nos amis américains un courage énorme pour pratiquer cette discipline.

Alors en conclusion : faire du ring aux U.S.A. demande beaucoup de courage, travailler un bouvier nécessite une grande volonté, mais faire du ring français avec un bouvier aux U.S.A. c’est de l’héroïsme !

Un grand bravo à Evelyn et tous les autres.

dimanche 29 avril 2007

Choix d'un chiot

Un chiot qui est excellent à 2 ou 3 mois peut-il être mauvais à 6 ou 12?

Ce n'est pas parce qu'un chiot ne révèle encore rien de son potentiel à 2 ou 3 mois qu'il ne peut pas devenir excellent plus âgé.

Mais les conducteurs peuvent-ils prendre le risque de choisir un chiot qui ne montre encore rien au moment où on en prend possession ?

Je laisse cette question ouverte, personnellement en tant que conducteur je ne prendrais pas le risque de prendre un chiot qui ne montre pas déjà beaucoup de capacité à cet âge, même si il a un sang qui me convient tout à fait.

Certains conducteurs n'ont aucune hésitation replacer un chiot ne convenant pas quelques mois plus tard, mais d'autres, avec une sensibilité plus exacerbée, pourraient ne pas vouloir s'en défaire, ce qu'il faut respecter, mais qui ne permet en rien de faire une grande carrière.

Mais revenons à notre chiot excellent à 2 mois.

J'ai pour théorie que si un chiot sait faire une petite attaque lancée à 2 ou 3 mois, s'il devient mauvais à 6 ou 12 c'est que quelqu'un a fait une erreur.
Cela peut être l'épouse, l'enfant, l'homme d'attaque, le voisin, le facteur, la femme de ménage, etc., et bien plus encore le conducteur lui-même.

On entend dire souvent que le chien "n'a pas résisté au dressage", ne pourrait-on reformuler en disant que "l'on n'a pas trouvé le schéma de dressage qui lui convenait".

D'autres diront que "le chien se fait des flips ou des films", c'est selon.

Le chiot doit avoir reçu beaucoup de stimuli chez l’éleveur, mais il faut bien sûr, et continuer, et amplifier ceux-ci, sans quoi il pourrait avoir par la suite des difficultés à les affronter.

Un même conducteur lorsqu'il reprend un deuxième chien va dans la grande majorité des cas changer par rapport au chien précédent. Soit il sera meilleur, grâce à l’expérience acquise, soit il pourrait manquer de patience et de souplesse (ce qui risque alors d’abîmer le chien au lieu de le grandir).

Maintenant tout ceci est écrit par un éleveur et l’on connaît cette problématique qui fait que le conducteur, l’entraîneur et l’éleveur ont une certaine propension à se rejeter la faute ( c'est pour cela que je fais cet article ;-) , la seule chose qui est sûre c’est que, s’il y a échec, c’est que le trio n’y est pas arrivé…

mardi 24 avril 2007

Journée de discussion du Count of Flanders

Le 5 mai prochain le Count of Flanders organise une journée de discussion sur l'avenir du bouvier des Flandres.

Différentes questions y seront abordées.

Eléments de réflexion:

Comment évoquons-nous le niveau des chiens ?
Soit on tient compte des résultats obtenus (avec la difficulté de comparaison d'un programme à l'autre d'une part; d'autre part, en évaluant l'équipe d'un côté, le chien de l'autre, et enfin la corrélation des deux). Soit on rajoute une grille d'estimation, chose extrêmement difficile à mettre en place, mais qui impliquerait d'évaluer le potentiel du chien en le testant et en évaluant la qualité de prise (profondeur), qualité d'entrée (vitesse), courage (par exemple possibilité de faire face à de l'inédit).

Comment évoquons-nous le niveau des conducteurs ?
On fera l'addition des résultats des différents chiens pour ceux qui en ont conduit plusieurs.
Etre capable de repérer le chiot le plus prometteur (s'il n'a pas la chance d'avoir un éleveur qui le fasse pour lui); de construire le chien en choisissant l'environnement adéquat (bon environnement familial, bon club, bons entraîneurs et HA); adaptabilité en concours (concours et entraînements qui conviennent au niveau du chien); "présence soutenante" (poids du conducteur pour que le chien respecte les commandements ; aura du conducteur pour les exercices plus difficiles de mordant où le soutien est vraiment nécessaire) du conducteur pour son chien au moment du concours.

Comment obtient-on de nouveaux membres intéressants?
En ayant un club ouvert, attractif, où beaucoup de choses se passent et en en faisant une grande publicité pour faire connaître à tous les points positifs évoqués ci-avant.

Quelle profil de membre peut-on accepter ?
Toute personne qui a envie de faire ou d'apprendre quoi que ce soit sur le bouvier.

Quel sont les problèmes physiques chez le bouvier ?
J'en connais personnellement fort peu et le tout c'est de n'avoir pas peur d'éliminer les sujets problématiques quels qu'ils soient.

Où en est-on avec l’insémination ?
Je l'ignore, jusqu'à présent je reste un amateur du naturel.

Comment regrouper les éleveur et stimuler leur coopération?
En leur fournissant un club qui soit un vrai lieu de rencontre entre eux et tous les intervenants possibles: membres, conducteurs, autres éleveurs, entraîneurs, homme d’attaque, dresseurs, vétérinaires, etc.

Comment peut-on attirer de nouveaux conducteurs ?

1° Les actuels il faut les récompenser, les motiver, les renforcer, en un mot faire qu’ils restent et surtout qu’ils donnent le goût à beaucoup d’autres.

2° Aux possesseurs de bouvier qui ne font pas de travail, soit parce que n’aimant pas cela soit parce que n’ayant pas l’outil ( chien ou équipe) , il faut démontrer l'avantage et le plaisir du travail lorsque l’on a un sujet qui tient la route...

3° Les possesseurs d’un chien d’une autre race, il faut arriver à leur démontrer les qualités du bouvier pour le travail, leur l'envie d’en faire l’acquisition. ...... Il y a beaucoup trop de gens qui sont passés du bouvier au malinois parce que ne trouvant pas de bouviers suffisamment solides pour le programme qu’ils s’étaient imposé.
Il ne me semble pas illusoire de faire l’inverse et de montrer à certains conducteurs de malinois ou autre qu’il y a des bouviers capables de faire cela.

4° Aux hésitants qui n’ont pas encore de chien, il faut démontrer l’opportunité de faire le choix du bouvier...

Comment opérer la sélection et comment mettre cela en place?
En faisant des tests de caractères pointus à différent âges.
Les tests de caractère tels que pratiqués actuellement manquent d'étagement (un test pour tous les chiens, tous les âges). Or il faut au minimum les concevoir en fonction de différents âges, et tenir compte de degrés différents: distance d'attaque variable, stimuli différents à affronter.

Comment réunissons-nous les lignes de sangs ?
Rassemblons les expériences de tous les éleveurs, conducteurs et entraîneurs: que chacun signale et justifie ce qu'il juge intéressant.

Comment résoudre les problèmes entre éleveurs?
Les problèmes d'ego entre les petits humains sont du ressort des meilleurs psychologues et je doute qu'ils veuillent intervenir ici.

Devons-nous aider les éleveurs et comment ?
Le fait de travailler le mieux possible les chiens qu'ils mettent au service des utilisateurs devrait suffire amplement.

Doit il y avoir un contrôle de la sélection et donc un règlement y afférent ?
Le contrôle de la sélection ne peut être fait que par chaque éleveur individuellement, mais où les conseils seront appréciés de la part de tous les intervenants valables.

Que faire avec les chiens qui n’ont pas le niveau?
Tout simplement ne pas les employer pour la reproduction.

Comment rassembler de nouveaux amateurs ?
Fournir surtout des bouviers très valables et un club attractif ou beaucoup de monde y trouve ce qu’il cherche de manière plaisante.
+ Voir ci-dessus, ce qui est dit pour les conducteurs.

Faut-il faire plus de rassemblement de Bouviers ?
Un peu plus mais, avec une bonne répartition géographique.

Comment stimuler les entraîneurs ?
En leur fournissant des bouviers de grande qualité de travail et des conducteurs motivés et de préférence avec expériences. En leur montrant des sujets performants qui leur donneront l'envie de conseiller cette race à de nouveaux acquéreurs hésitants.

Comment composer avec la coupe ?
Grand amateur du bouvier queue et oreille coupées, je suis aujourd'hui pour une uniformité européenne ou même mondiale où la qualité des chiens primera sur les autres critères et où il n'y aura pas de filtre ou de privilégié d'un pays à l'autre.

Le Cof doit-il être présent dans chaque pays ?
Si il y est ouvert aux langues et particularités intrinsèques à chaque pays pourquoi pas.

Que faire avec des chiens qui n'ont pas un pedigree ?
Le pedigree n'est pas un gage absolu de sécurité, traçabilité, sérieux, etc., mais son absence rend la sélection encore plus aléatoire.

Comment recherchons-nous l'aide professionnelle et les conseils dans le comité?
Il suffit de faire appel à toutes les compétences intéressées par le club?

Le site Web vous satisfait-il comment il est maintenant ?
Non il peut être très fort amélioré.

Où investir ? (vue financière dans le compte)?
Dans un bon site web et dans des traducteurs pour tous les articles intéressants.

Quelle est l'expérience des sélectionneurs?
Le mieux serait de demander à chacun de l'exprimer.

Choses positives et négatives.
Négatives la revue, la traduction et le site web.
Positives les rassemblements, la détermination, l'ouverture ( à confirmer).

Quel sont les problèmes de la sélection ?
Un cheptel un peu trop réduit et un manque de conducteur récurrent.

Est-ce que tout le monde n'utilise pas les mêmes étalons?
C'est ce qui me semble au sein même du Count, mais le faite même de le souligner fera sans doute changer cela.

Ces questions m'interpellent autant qu'elles m'intéressent.
Chacune d'elles mériterait un article long et détaillé, ou même carrément un livre, mais manquant cruellement de temps nous ne pourrons qu'effleurer le fond.

samedi 21 avril 2007

Les rassemblements de races.

Pour les éleveurs, ils ont plusieurs avantages.

1° Montrer aux autres l'un ou l'autre chien de qualité qu'ils n'ont pas le temps de conduire jusqu'au stade du concours.

2° Donner le goût à ses clients de tel ou tel type de travail qu'ils ne pratiquent pas nécessairement.

3 Découvrir l'un ou l'autre sujet qu'ils pourraient employer comme géniteur.
En effet, lors d'entraînements, on se rend beaucoup mieux compte de la réelle valeur du chien en regard de la manière dont son conducteur fonctionne. Le jour du concours on ne voit que le produit fini en se rendant moins compte quelle est la partie de qualité du chien par rapport à celle de son équipe, qui n'a aucune valeur de transmission.

Pour les conducteurs.

1° Avoir l'œil et l'avis d'autres conducteurs, entraîneur ou homme d'attaque, que la cellule habituelle avec laquelle ils travaillent tout le temps.

Puiser chez d'autres des trucs, techniques, postures, outils, etc., qui pourraient servir à leur propre chien.

Pour tous : prendre plaisir à se rencontrer entre amateurs d'une même race, surtout quand elle est marginalisée par rapport à celle prédominante.