Mais pourquoi vouloir absolument que les gens qui n’en n’ont nullement le besoin se plient à ces critères esthétiques, qui restent d’une énorme subjectivité ?
Notre énervement vient de cette absurdité d’interférence des gens de beauté sur la race entière, comme si les gens qui jugeaient Miss monde, pouvaient décerner les prix Nobel.
Presque tous les éleveurs disent qu’ils font beauté et caractère, c’est absurde de croire que l’on peut faire les deux (ou alors à moitié, justement).
Réussir un des deux est déjà tellement difficile.
Il est clair que cela demande beaucoup moins de boulot pour les éleveurs de faire du « beau » que toute forme de travail quel qu’il soit.
J’ai pour théorie ce que j’appelle la
Règle du 8/8 :
Si l’on prend une niché de huit chiots, une fois sur huit le plus beau sera également le meilleur, mais les sept autres fois il faudra choisir soit le meilleur, soit le plus beau, soit le compromis entre les deux.
Je pense que n’importe quel statisticien pourrait nous démontrer qu‘après quelques années, selon la formule choisie nous nous rapprocherons de ce que nous avons sélectionné soit :
1° des chiens de plus en plus beaux mais de moins en moins bons
2°des sujets entre les deux, pas des best in show mais pas des sélectifs non plus
3° des chiens beaucoup plus aptes au travail mais ….. dont la longueur de gueule n’est pas proportionnelle au …, dont le poil sera trop mou, trop court ou que sais-je, etc.
Pour travailler, choisir entre un poil mou ou un bouvier mou, la réponse est vite trouvée.
Si d’aventure quelqu’un nous précise qu’il veut faire de l’exposition, nous lui trouverons le sujet le plus proche du standard, mais nous n’avons pas la prétention de faire du « beau et bon »; nous nous efforçons de faire du bouvier « équilibré et apte au travail », et là, il n’y a aucun antagonisme.
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