Voici les réponse que Corinne Jessin, Karin Caporal et moi-même avons donné aux question du Count of Flanders lors de leur réunion du 5 mai 2007.
1.Comment évoquons-nous le niveau des chiens ? Comment élever le niveau des chiens?
MK : Soit on tient compte des résultats obtenus (avec la difficulté de comparaison d'un programme à l'autre d'une part; d'autre part, en évaluant l'équipe d'un côté, le chien de l'autre, et enfin la corrélation des deux). Soit on rajoute une grille d'estimation, chose extrêmement difficile à mettre en place, mais qui impliquerait d'évaluer le potentiel du chien en le testant et en évaluant la qualité de prise (profondeur), qualité d'entrée (vitesse), courage (par exemple possibilité de faire face à de l'inédit).
KC : Comme le dis Michel, Il est difficile de tenir compte uniquement des résultats, les programmes sont différents, les manières et les buts aussi. En gros que demandons nous a nos chiens de ring, d’être courageux face à l’HA et réceptif aux ordres de son maître, d’êtres « forts» et « faible » à la fois.
- Evaluer la prise et sa profondeur, c’est un critère en ring belge, pas en ring français. Combien de finalistes sur 2 dents avons-nous chaque année.
- Evaluer la qualité d’entrée, notre programme permet les barrages, les manchettes et autres joyeusetés qui font ralentir nos chiens.
- Evaluer le courage face à l’inédit, le ring français est un programme si codifié qu’il ne laisse aucune place pour « cet inédit »
Pas facile a réaliser cette grille a moins d’essayer de la mettre en place par disciplines…
Faire connaître aux autres les étalons et les lices de qualité.
Ne pas utiliser un étalon unique, garder une ligne de sang internationale de travail variée.
2.Comment évoquons-nous le niveau des conducteurs ?Comment élever le niveau des conducteurs
MK : On fera l'addition des résultats des différents chiens pour ceux qui en ont conduits plusieurs.
Etre capable de repérer le chiot le plus prometteur (s'il n'a pas la chance d'avoir un éleveur qui le fasse pour lui); de construire le chien en choisissant l'environnement adéquat (bon environnement familial, bon club, bons entraîneurs et HA); adaptabilité en concours (concours et entraînements qui conviennent au niveau du chien); "présence soutenante", (poids du conducteur pour que le chien respecte les commandements ; aura du conducteur pour les plus difficiles de mordant où le soutien est vraiment nécessaire) du conducteur pour son chien au moment du concours.
KC : Déjà il faut des conducteurs………. Combien de chiots prometteurs sont dans des jardins.
Le rôle de l’éleveur est primordial, savoir écouter la demande et donner au futur maître le chiot avec qui il pourra progresser et assouvir pleinement son plaisir. Assurer un SAV le motiver et l’encadrer (comme le faire participer à des journées amicales). Il y a aussi le coté entraîneur à ne pas négliger.
Un maître qui a eu un bon chien et qui c’est fait plaisir avec, reprendra la même race, avec qq fois même un peu plus d’exigences sur ses qualité de chien de travail.
3.Comment obtient-on de nouveaux membres intéressants?
MK : En ayant un club ouvert, attractif, où beaucoup de choses se passent et en en faisant une grande publicité pour faire connaître à tous les points positifs évoqués ci-avant.
KC : Un des soucis du Count est la barrière de la langue.
Pour avoir de nouveaux membres, se faire connaître, motiver, fournir un service de qualité, encadrer et aider, organiser des démonstrations et montrer les aptitudes du bouviers (photos, vidéos), être attentif et a l’écoute des demandes des membres.
4.Quel profil de membre peut-on accepter ?
MK : Toute personne qui a envie de faire ou d'apprendre quoi que ce soit sur le bouvier.
KC : idem
5.Quels sont les problèmes physiques chez le bouvier ?
MK : J'en connais personnellement fort peu et le tout c'est de n'avoir pas peur d'éliminer les sujets problématiques quels qu'ils soient.
KC : Avons-nous besoin de toute cette batterie de tests que demandes nos voisins américains.
Nous voulons des sujets standards, qui soient endurants, qui sautent, courent…
Un minimum de tests sur les parents, par exemple la dysplasie, un suivit génétique d’ADN, et pourquoi pas un test thyroïdique, (quand les parents travaillent il est plus facile).
Et surtout éliminer de l’élevage tout sujet présentant des tares susceptibles d’êtres transmises.
CJe : A-t’on songé à tenir une base les problèmes majeurs détectés et déclarés de chaque sélectionneur ?
Si oui, avons-nous des tendances ?
Les chiens actuellement en compétition et étalon sont médiatisés avec leurs checks (Dysplasie, Thyroidie, cardiaque.) - Quid des autres qui reproduisent également ?
6.Où en est-on avec l’insémination ?
MK : Je l'ignore, jusqu'à présent je reste un amateur du naturel.
KC : j’ai fait des paillettes congelées sur 2 de mes chiens.
Un grand avantage de ce système c’est de pouvoir plus facilement inséminer une femelle qui réside loin du mâle, et de garder une ligne de sang perdue.
Il faudra faire une banque de information des spermes de bouviers de travail disponibles, couplée avec des photos, des vidéos, des informations de travail….
7.Comment regrouper les éleveur et stimuler leur coopération?
MK : En leur fournissant un club qui soit un vrai lieu de rencontre entre eux et tous les intervenants possibles: membres, conducteurs, autres éleveurs, entraîneurs, homme d’attaque, dresseurs, vétérinaires, etc.
KC : Internet et pour supprimer les distance mettre en ligne des photos , des vidéos, des résultats de travail, bulletin multi langue ( Néerlandais, Anglais et Français) .
KC : supprimer la barrière de la langue, multi langue ( Néerlandais, Anglais et Français) ..
8.Comment peut-on attirer de nouveaux conducteurs ?
MK : 1° Les actuels il faut les récompenser, les motiver, les renforcer, en un mot faire qu’ils restent et surtout qu’ils donnent le goût à beaucoup d’autres.
2° Aux possesseurs de bouvier qui ne font pas de travail, soit parce que n’aimant pas cela soit parce que n’ayant pas l’outil ( chien ou équipe) , il faut démontrer l'avantage et le plaisir du travail lorsque l’on a un sujet qui tient la route..
3° Les possesseurs d’un chien d’une autre race, il faut arriver à leur démontrer les qualités du bouvier pour le travail, leur l'envie d’en faire l’acquisition. ......
Il y a beaucoup trop de gens qui sont passés du bouvier au malinois parce que ne trouvant pas de bouviers suffisamment solides pour le programme qu’ils s’étaient imposés.
Il ne me semble pas illusoire de faire l’inverse et de montrer à certains conducteurs de malinois ou autre qu’il y a des bouviers capables de faire cela.
4° Aux hésitants qui n’ont pas encore de chien, il faut démontrer l’opportunité de faire le choix du bouvier.
CJe : En France et notamment pour le ring, le conducteur sera pris au sérieux et en charge, si et seulement si il arrive avec un chiot présentant rapidement les qualités élevées de mordant et de courage.
Beaucoup d’entraîneurs « Ring » ont du mal à monter un chien avec la patience requise pour développer les qualités du bouvier.
KC : Avoir de bons sujets géniteurs et les valoriser.
Démontrer qu’un bouvier a des qualités comme tous autres chiens de travail.
Sélectionner les bons chiots pour les maîtres, essayer de toujours produire des chiots de qualité, un maître qui au départ ne veut qu’un bon chien de famille, peut changer d’avis s’il est bien encadré et motivé, s’il a un sujet de qualité et se prendre au jeu et devenir un vrai conducteur passionné de la race,.
Avoir des délégués qui jouent le rôle de relais, ne pas être avare de conseils.
9.Comment opérer la sélection et comment mettre cela en place?
MK : En faisant des tests de caractères pointus à différent âges. Les tests de caractère tels que pratiqués actuellement manquent d'étagement (un test pour tous les chiens, tous les âges). Or il faut au minimum les concevoir en fonction de différents âges, et tenir compte de degrés différents: distance d'attaque variable, stimuli différents à affronter.
Comment réunissons-nous les lignes de sangs ?
MK : Rassemblons les expériences de tous les éleveurs, conducteurs et entraîneurs: que chacun signale et justifie ce qu'il juge intéressant.
KC : …….et d’ en faire un fichier, le mettre sur internet et le tenir a jour.
10.Comment résoudre les problèmes entre éleveurs?
MK : Les problèmes d'ego entre les petits humains sont du ressort des meilleurs psychologues et je doute qu'ils veuillent intervenir ici.
KC : On à tous la même passion ! Il y a souvent plus de solutions que l’on ne croit, mais, il fait dialoguer plutôt que se déchirer, construire plutôt que détruire, c’est malheureusement la nature humaine.
11.Devons-nous aider les éleveurs et comment ?
MK : Le fait de travailler le mieux possible les chiens qu'ils mettent au service des utilisateurs devrait suffire amplement.
CJe : Décrire régulièrement la méthode d’entraînement, les réactions du chien dans les différentes étapes et communiquer avec le sélectionneur et lui donner un feed-back sur les résultats.
KC : Oui
Comment : fournir aux éleveurs une liste à jour et impartiale avec une information précise des chiens (étalon et lice) existant et travaillant, faire une banque de donnée de pedigree et de résultats, d’images et la mettre sur le net a disposition de tous.
Un fichier des étalons et des lices pour la reproduction avec des informations sur les chiots produits.
Organiser des journées d’élevage. Facilité la barrière des langues.
12. Doit il y avoir un contrôle de la sélection et donc un règlement y
afférent ?
MK : Le contrôle de la sélection ne peut être fait que par chaque éleveur individuellement, mais où les conseils seront appréciés de la part de tous les intervenants valables.
KC : les règles de chaque pays doivent êtres prises en compte.
13.Que faire avec les chiens qui n’ont pas le niveau?
MK : Tout simplement ne pas les employer pour la reproduction
KC : OK
14.Comment rassembler de nouveaux amateurs ?
MK : Fournir surtout des bouviers très valables et un club attractif ou beaucoup de monde y trouve ce qu’il cherche de manière plaisante.
+ Voir ci-dessus, ce qui est dit pour les conducteurs.
KC : voir plus haut
15.Faut-il faire plus de rassemblement de Bouviers ?
MK : Un peu plus mais, avec une bonne répartition géographique.
CJe : Au cours de ces journées :
donner l’occasion de montrer les chiens possédant de bonnes dispositions qui satisferaient aux exigences spécifiques de certaines disciplines mordantes.
Par exemple : Echanger les méthodes de type « KNPV » pour le montage de certains exercices qui seraient profitables au montage d’exercice Ring et inversement.
KC : Pourquoi pas, mais plus internationale, et essayer de faire comprendre aux étrangers les disciplines, le travail demandé et exécuté dans les 3 langues.
16.Comment stimuler les entraîneurs ?
MK/CJe : En leur fournissant des bouviers de grande qualité de travail et des conducteurs motivés et de préférence avec expériences. En leur montrant des sujets performants qui leur donneront l'envie de conseiller cette race à de nouveaux acquéreurs hésitants.
KC : idem
17.Comment composer avec la coupe ?
MK : Grand amateur du bouvier queue et oreille coupées, je suis aujourd'hui pour une uniformité européenne ou même mondiale où la qualité des chiens primera sur les autres critères et où il n'y aura pas de filtre ou de privilégié d'un pays à l'autre.
18.Le Cof doit-il être présent dans chaque pays ?
MK : Si il y est ouvert aux langues et particularités intrinsèques à chaque pays pourquoi pas.
CJe : Avoir 1 ou 2 « délégués » dans le pays pour faire l’interface (ne serait-ce que pour la traduction et le problème de langue)
Stimuler l’ouverture : le premier outil est la langue pour communiquer.
Je regrette que cette réunion qui se veut ouverte se restreigne à la population « Benelux » à cause du langage tout simplement.
KC : Des délégués dans divers pays qui prennent le relais me semble important.
Attention a la barrière de la langue
19.Que faire des chiens qui n'ont pas un pedigree ?
MK : Le pedigree n'est pas un gage absolu de sécurité, traçabilité, sérieux, etc., mais son absence rend la sélection encore plus aléatoire.
KC : Le problème ne se pose pas en France, où tous chiens doit avoir un pedigree et être confirmé pour reproduire. Un chien sans pedigree ne peut reproduire et concourir (sauf peut être en Agility)
20. Comment recherchons-nous l'aide professionnelle le conseil dans le comité?
MK : Il suffit de faire appel à toutes les compétences intéressées par le club. .....?
KC :Il faut demander pour avoir une réponse…, Il y a internet les liste, les forums et autres blog contribuent grandement a ces échanges.
Le site Web vous satisfait-il comment il est maintenant ?
MK : Non il peut être très fort amélioré.
CJe : Un peu trop statique et institutionnel – L’enrichir de partage d’expériences inter sélectionneurs, inter-conducteurs, internationales.
KC : A revoir. Plus vivant plus de mise à jour, plus d’informations, des fichiers d’aides pour éleveurs, conducteurs, entraîneurs et HA, des photos des vidéos, des listes de géniteurs et leurs descendances, des pédigree et des résultats…
21.Où investir ? (vue financière du COF)?
MK : Dans un bon site web et dans des traducteurs pour tous les articles intéressants.
KC : idem traduction des bulletins avec 3 version papier suivant la langue.
22. Quelle est l'expérience des sélectionneurs?
MK : Le mieux serait de demander à chacun de l'exprimer.
KC : voir leur résultats, c’est eux qui parlent
Choses positives et négatives.
MK : Négatives : la revue, la traduction et le site web.
Cje : Le bulletin : Problèmes de langue
MK : Positives :les rassemblements, la détermination, l'ouverture ( à confirmer).
KC : Positif : la volonté de rassembler les passionnés l’effort accompli mais il faut l’amplifier.
Négatif : pas assez de communication – le site – le multi linguiste
23.Quel sont les problèmes de la sélection ?
MK : Un cheptel un peu trop réduit et un manque de conducteur récurrent.
KC : Utiliser un même mâle sur de nombreuses femelles dans divers élevage au risque d’appauvrir les lignes de sang. Fixer les qualités mais aussi les défauts. Savoir éliminer de la reproductions les sujets avec des tares. Avoir des tarifs de saillie abordables.
24.Est-ce que tout le monde n'utilise pas les mêmes étalons?
MK : C'est ce qui me semble au sein même du Count, mais le fait même de le souligner fera sans doute changer cela.
KC : Cas plus typiquement hollandais , pas trop ce soucis en France.
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