dimanche 29 avril 2007

Choix d'un chiot

Un chiot qui est excellent à 2 ou 3 mois peut-il être mauvais à 6 ou 12?

Ce n'est pas parce qu'un chiot ne révèle encore rien de son potentiel à 2 ou 3 mois qu'il ne peut pas devenir excellent plus âgé.

Mais les conducteurs peuvent-ils prendre le risque de choisir un chiot qui ne montre encore rien au moment où on en prend possession ?

Je laisse cette question ouverte, personnellement en tant que conducteur je ne prendrais pas le risque de prendre un chiot qui ne montre pas déjà beaucoup de capacité à cet âge, même si il a un sang qui me convient tout à fait.

Certains conducteurs n'ont aucune hésitation replacer un chiot ne convenant pas quelques mois plus tard, mais d'autres, avec une sensibilité plus exacerbée, pourraient ne pas vouloir s'en défaire, ce qu'il faut respecter, mais qui ne permet en rien de faire une grande carrière.

Mais revenons à notre chiot excellent à 2 mois.

J'ai pour théorie que si un chiot sait faire une petite attaque lancée à 2 ou 3 mois, s'il devient mauvais à 6 ou 12 c'est que quelqu'un a fait une erreur.
Cela peut être l'épouse, l'enfant, l'homme d'attaque, le voisin, le facteur, la femme de ménage, etc., et bien plus encore le conducteur lui-même.

On entend dire souvent que le chien "n'a pas résisté au dressage", ne pourrait-on reformuler en disant que "l'on n'a pas trouvé le schéma de dressage qui lui convenait".

D'autres diront que "le chien se fait des flips ou des films", c'est selon.

Le chiot doit avoir reçu beaucoup de stimuli chez l’éleveur, mais il faut bien sûr, et continuer, et amplifier ceux-ci, sans quoi il pourrait avoir par la suite des difficultés à les affronter.

Un même conducteur lorsqu'il reprend un deuxième chien va dans la grande majorité des cas changer par rapport au chien précédent. Soit il sera meilleur, grâce à l’expérience acquise, soit il pourrait manquer de patience et de souplesse (ce qui risque alors d’abîmer le chien au lieu de le grandir).

Maintenant tout ceci est écrit par un éleveur et l’on connaît cette problématique qui fait que le conducteur, l’entraîneur et l’éleveur ont une certaine propension à se rejeter la faute ( c'est pour cela que je fais cet article ;-) , la seule chose qui est sûre c’est que, s’il y a échec, c’est que le trio n’y est pas arrivé…

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